Les potirons
Direct live from mon jardin
En juillet, nous pensions vraiment que nous ne mangerions pas un seul potiron cet automne.
Pourtant nous les avions semés dans les règles de l'art. Les graines avaient été déposées, en mai, sur un petit matelas de terre, dans une fosse remplie de compost maison. Nous les avions espacées d'environ 1m (la courge est coureuse et a besoin de beaucoup de place). Nous leur apportions toute l'eau dont elles avaient besoin (souvenez vous, le début de l'été a été chaud et très sec). Mais rien, les longues tiges rampaient le long du sol donnant une profusion de feuilles et de fleurs, mais les fruits, tous petits rikiki (quand ils virent du jaune à l'orange, on sait que leur croissance est terminée) finissaient pas pourrir.
Et puis un jour, à l'opposé du jardin, sur le tas de compost que nous avions laissé à l'air libre, sont apparues des pousses que nous avons très vite reconnues. Des potirons poussaient là où nous ne les avions pas semés. Miracle!!! Non. La génération spontanée n'existe pas plus chez les légumes que chez les bactéries. Il s'agissait en fait de graines jetées avec les épluchures de l'année dernière. Ces plants là, concentrés sur un mètre carré ont tenus toutes leurs promesses et nous ont donné une dizaine de jolis potirons.
Moralité: Les courges moins on s'en occupe, mieux elles se portent.
Côté santé
La chair orange du potiron contient des caroténoïdes en grande quantité. Ces pigments sont des précurseurs de la vitamine A et leur action anti oxydante participerait à la prévention de certains cancers. Sa teneur en vitamine C est également intéressante.
Côté cuisine
En gratin, en soupe, en tarte, en gâteaux (la chair douce du potiron se prête bien aux préparations sucrées), en tajine ou comme aujourd'hui en risotto.